Lédicia Spacil donne du sens au recrutement
La dirigeante a créé Cofabrik RH, un cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers high-tech. Des missions qui l’entraînent vers le conseil sur la marque employeur et les RH.
Lédicia Spacil est une « passionnée du recrutement ». « J’aime sa dimension humaine, c’est-à-dire être à l’écoute de l’autre, saisir ses attentes et ses intérêts. Mais j’aime aussi me mettre au cœur d’une entreprise pour l’aider à développer son activité… Tout cela donne du sens. » La dirigeante a travaillé pendant 15 ans dans différentes entreprises du secteur, où elle a rencontré « entre 4 000 et 5 000 personnes et recruté plus d’un millier de personnes », avant de se lancer à son compte. En 2016, elle fonde donc son propre cabinet, Cofabrik RH, spécialisé dans le recrutement des métiers high-tech (médical/santé, électronique, microélectronique et mécanique). Avec une volonté : « Je souhaitais pratiquer le recrutement avec ma propre vision. » Et un constat : « Aujourd’hui, ce sont les entreprises qui doivent se rendre attractives. La pénurie de talents s’accentue et se généralise. Et la crise sanitaire et le développement du télétravail ont distendu les liens avec l’entreprise. »
Bientôt un réseau national
Lédicia Spacil a aussi développé une méthode associant le recrutement et le conseil RH. « Nous établissons un diagnostic de la marque employeur et de l’ensemble de l’activité RH, qui va du management à la politique salariale, précise l’entrepreneuse. L’idée est d’apprendre aux entreprises à attirer les bons candidats et à les fidéliser. » Cela peut aussi intégrer des missions RH à temps partagé chez les clients. La recette a trouvé ses adeptes, semble-t-il, puisque Cofabrik RH a enregistré un chiffre d’affaires de 1,1 M€ en 2022, en progression de 65 % par rapport à 2021. L’entreprise compte une cinquantaine de clients actifs, dont Soitec, Experton Revollier, Kem One, MinMax Medical, Metrologic, des universités, écoles de commerce ou centres de recherche… Elle a recruté une dizaine de collaborateurs en un an. Elle ne devrait pas s’arrêter là, puisque sa fondatrice souhaite désormais constituer un réseau national. En commençant par l’ouverture d’un bureau en région parisienne en 2023.
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